« Il fut un temps où nos étreintes avaient quelque chose de joyeux, où nos plaisirs étaient un jeu à la fois enfantin et pervers qui ravissait notre imagination.Mais désormais cette ardeur nous a quittés. J'ignore si elle a encore envie de moi. Mais elle accepte ma présence et se donne à moi, cela suffit.[...] Nous continuons malgré tout de jouer avec nos corps. Nos caresses ont un goût salé et triste. »
Alain Dorémieux dans la nouvelle « Pour toujours à l'intérieur du cube » in Couloirs sans issue.
Publié le 05 mai 2018 à 09:55 -- Catégorie : Citations