Décidément, Carrol a quelques belles phrases que j'affectionne particulièrement. A propos de l'enfance heureuse :
« En l’écoutant je me disais que j’avais bien de la chance de ne pas avoir eu une enfance heureuse. Ceux qui sont dans ce cas, ou qui parviennent à leur apogée dans les premières années de leur vie, n’ont que cette joie ou cette force remémorées pour tenir le coup jusqu’à la fin de leurs jours. A leurs yeux, rien ne saurait valoir cette époque-là ; rien n’existe jamais vraiment. »
Jonathan Carrol dans la nouvelle «
La vie de mon crime » in
Collection d’Automne.